mercredi 23 mars 2016

"Le changement climatique" 19 avril 2016






Philippe Mérot est directeur de recherche de l'INRA de Rennes; 
Georges Pennanéac est climatologue à Rennes. 

Le rechauffement ou le changement climatique dans l'ouest: quelle réalité? Quelles conséquences sur l'économie et l'agriculture en particulier? Comment s'y préparer ou s'y adapter? 




LAUR'ART

Association culturelle du Mené
22230 Laurenan


Contact pour réserver et plus d'infos: 

Présidente:

Monique Leclerc 02 96 56 61 10

Vice-présidente:
Marie-Thérèse Goubin 02 96 66 23 28 






©José María Gil Puchol Productions 2016
Photographe à Loudéac 22600 France

dimanche 20 mars 2016

Georges LEFEUVRE: "Des Talibans à Daesh: aux sources du terrorisme dans la region Afghanistan-Pakistan".







Thème: "Afghanistan-Pakistan ou la fracture des peuples, des talibans à Daesh". 

Georges Lefeuvre est anthropologue, il a vécu plus de 14 ans dans la région frantalière dite Af-Pak, et a appris la langue des tribus locales. Il témoigne: "Cette zone est une région frontalière d'insurrections permanente depuis trois siècles environ (pourquoi?), et c'est sur ce terrain insurrectionnel qu'est venu se greffer le djihadisme international dans les années 90".

Il nous aide à comprendre la complexité du phénomène terroriste. 







Anthropologue de formation, Georges Lefeuvre a longtemps vécu dans la région frontalière Afghanistan-Pakistan et côtoyé de près les chefs de tribu des Kafir-Kalash, et pachtouns. Fort de cette parfaite connaissance du « terrain », il est d’ailleurs devenu un interlocuteur privilégié sollicité par le ministère des affaires étrangères. Le 24 mars dernier, il était invité de l’association Laur’art pour une conférence d’une grande richesse qui a permis à l’auditoire de mieux comprendre ce qui se passe dans cette région, au moment où le problème du terrorisme frappe l’Europe de plein fouet. 






D’emblée, le conférencier pose des bases claires : « expliquer, chercher à comprendre, ce n’est pas excuser ». Et pour comprendre et éclairer l’auditoire, Georges Lefeuvre, carte à l’appui remonte le cours de l’histoire. Il évoque tout d’abord les premières révoltes du peuple pachtoun en 1727 à l’heure où l’Afghanistan fut créé. Privé d’espace vital, ce peuple se retrouvait coincé, pris en étau. Il parle ensuite des deux grands empires coloniaux l’Inde Britannique et la Russie des tsars et rappelle qu’à l’heure de la décolonisation, l’occident a unilatéralement tracé des frontières (la ligne Durand) créant artificiellement le Pakistan en 1947. 






Là encore, les tribus pachtoun se sont retrouvées reparties entre deux nations l’Afghanistan et le Pakistan. Ces frontières créées par l’idéologue coloniale, n’ont en fait jamais été reconnues par nombre de tribus. S’en sont suivis de longues périodes d’insurrections permanentes sur fond de plaies mal refermées depuis deux siècles et demi, et d’injustices faites à des groupes humains. Le conférencier explique aussi que la notion de nation n’a pas la même résonnance chez les musulmans qui y voient une communauté de croyants avant tout et non un état. 








Après cet exposé de géopolitique précis, Georges Lefeuvre nous explique comment on peut passer de l’insurrection au terrorisme. Il définit le salafisme comme une doctrine du retour en arrière. Pour lui, les salafs ne sont pas des terroristes. L’origine du terrorisme est plutôt à chercher dans le Whahabisme, religion officielle en Arabie Saoudite. Dans les années 80, naissait Al Quaïda avec Ben Laden, des théoriciens, des financiers whahabistes dans la zone proche de Peshawar à la frontière des arabes saoudiens d’origine. Les occidentaux sont jugés co-responsables de ces grans déséquilibres. Il s’agit alors de « casser les états » et de « rassembler la nation musulmane ». C’est la fracture des peuples due à la souffrance des peuples. 








Au départ, les Talibans n’ont rien à voir avec Al Quaïda. Les salafistes, tribu parmi d’autre, veulent reprendre leur pays. Le 11 septembre 2001 marque une fracture. Georges Bush, touché au cœur de son mandat, frappe alors l’Afghanistan ce qui est une grave erreur. Les talibans refusent de livrer Ben Laden un « ami ». quatorze ans après, les Talibans reprennent la totalité de l’Afghanistan. 






L’échec est total pour l’occident. Pour le conférencier, ce n’est toutefois pas avec les Talibans qu’il faut négocier mais avec les chefs de tribu. Il dénonce et regrette l’ignorance des hommes politiques sur la connaissance des peuples. Il prône une mission diplomatique entre le Pakistan et l’Afghanistan, deux états arque-boutés l’un contre l’autre. 






Enfin, concernant l’attirance des jeunes pour le Djihad, le conférencier pense que cela n’est pas uniquement dû à la misère sociale. Dans une société occidentale qui n’offre plus de rêve aux enfants, certains peuvent se croire les « nouveaux chevaliers de la société de demain ». « Quand on a plus de place pour le rêve, on se suicide, ou on prend les armes… ». En conclusion, il s’agit aujourd’hui pour nos grands décideurs politiques occidentaux reconnaître ses erreurs pour réparer et ré harmoniser. Vaste chantier.




















































LAUR'ART

Association culturelle du Méné
22230 Laurenan


Contact pour réserver et plus d'infos: 

Présidente:

Monique Leclerc 02 96 56 61 10

Vice-présidente:
Marie-Thérèse Goubin 02 96 66 23 28 






©José María Gil Puchol Productions 2016
Photographe à Loudéac 22600 France




vendredi 11 mars 2016

Prix du Crédit Agricole à Laur'art.






Jeudi soir 10 mars 2016, à Merdrignac. 
Le Credit Agricole a distribué les prix aux associations du Pays du Méne.






Monique Leclerc présidente et Marie-Therese Goubin vice-présidentede Laur'art.



























 L'association Laur'art a reçu un chèque de 300 euros pour les activités engagées pendant l'année 2015. Monique Leclerc et Marie-Therese Goubin ont reçu le prix et ont expliqué les démarches de Laur'art et les activités organisées pour cette année 2016.




Présidente: Mme LECLERC, Monique

Téléphone: 02 96 56 61 10  

Vice-présidente: Marie-Thérèse Goubin 

Téléphone: 02 96 66 23 28 

Siège de l'Association

Mairie

22230 Laurenan  


©José María Gil Puchol Productions 2016
Photographe à Loudéac 22600 France

vendredi 26 février 2016

Activités pour l'année 2016



LAUR'ART - ASSOCIATION DU MENE


ACTIVITES POUR L'ANNEE 2016





Jeudi 03 mars 2016 à 20h30

Soirée Elie Geffrray

Thème: "Comment construire une opinion sérieuse et réflechie dans un monde complexe? Comment comprendre et traiter les informations données par les médias? 

Elie Geffray nous parlera de notre rapport avec les médias en tant que personne qui vit les évènements à travers ses émotions, à un moment donné, mais aussi en tant que citoyen qui doit pouvoir prendre de la distance, raisonner et prendre en compte différents points de vue. Il abordera aussi sa propre relation avec les médias. Ce propos sera illustré par une réflexion sur la question d'actualité: qu'est-ce que la nationalité? et comment comprendre le débat actuel sur la déchéance de nationalité pour les auteurs d'attentats terroristes?"



Georges Lefeuvre


Jeudi 24 mars 2016 à 20h30

Soirée Georges Lefeuvre.

Thème: "Afghanistan-Pakistan ou la fracture des peuples, des talibans à Daesh". 

Georges Lefeuvre est anthropologue, il a vécu plus de 14 ans dans la région frantalière dite Af-Pak, et a appris la langue des tribus locales. Il témoigne: "Cette zone est une région frontalière d'insurrections permanente depuis trois siècles environ (pourquoi?), et c'est sur ce terrain insurrectionnel qu'est venu se greffer le djihadisme international dans les années 90".

Il nous aider à comprendre la complexité du phénomène terroriste.






Mardi 19 avril 2016 à 20h30


Soirée Philippe Mérot et Georges Pennanéac'h

P. Mérot est directeur de recherche à l'INRA de Rennes; 
G. Pennanéac'h est climatologue à Rennes.

Thème: "LE CHANGEMENT CLIMATIQUE".
"Le rechauffement ou le changement climatique dans l'ouest: quelle réalité? Quelles conséquences sur l'économie et l'agriculture en particulier? Comment s'y préparer ou s'y adapter?








Clavecin.

Samedi 28 mai à 20h30 à l'église de Trémorel


Concert de musique classique: chant choral par 6 femmes, un concert de violocelle et un concert de flûte; un concert de clavecin.
Dirigé par Christian Lugué, directeur de l'école de musique de Ploërmel (56).


Abbaye de Beauport à Paimpol.




Dimanche 5 juin 2016

Sortie. Journée patrimoine. Visite à l'Abbaye de Beauport.
Visite commentée de l'Abbaye de Beauport
et visite du port de Paimpol. 

Départ 9h-rentrée 19h.




Jean Kergrist


Vendredi 30 septembre 2016 à 20h30

"Mémoires d'un âne"

Soirée humour et réflexion avec Jean Kergrist.






Le voilier Emilie Galline avait une capacité de charge de 3000 tonnes.



Jeudi 1er décembre 2016 à 20h30

Soirée histoire et aventure: "Le voyage du 3 mâts Emilie Galline".
Présentée par Jean-Pierre Elie, petit-fils de Jean-Baptiste Pédron, capitaine de l'Emilie Galline.

Pour satisfaire les besoins en nitrates (dont le salpêtre qui servait de base pour la fabrication des explosifs), des grands voiliers français partaient, entre autres, du Havre et de Calais vers Taltal au Chili où se trouvait ce précieux engrais. Le capitaine Jean-Baptiste Pédron, de Saint-Quay-Portrieux, est parti le 13 avril 1916 de Calais avec 20 hommes d'équipage vers Santa Rosalía (Mexique) et au retour il fait escale à Taltal chercher une cargaison de nitrate. Arrivé à Taltal le 8 avril 1917, le capitaine décède le 15 avril et est inhumé à Taltal.

Un grand silence de cathédrale s'est créé  autour du devenir de Jean-Baptiste Pédron:l’enquête sur ce décès est pleine de rebondissements, beaucoup de registres ont été détruits, le Consulat français à Taltal ne s’est pas manifesté, l'Administration française reste muette.Cette très longue enquête nous fait naviguer sur les méandres de la généalogie, de l’épopée des grands voiliers cap-horniers durant la grande guerre …et de l’administration française. Le capitaine remplacé, l'Emilie Galline repart pour Le Havre le 1er mai 1917 mais sera coulé par un sous-marin allemand le 13 août 1917 sur une ligne verticale Roscoff-Start Point face aux côtes du Royaume Uni dans le canal de la Manche.

"Lors de ce voyage, - explique son petit-fils Jean-Pierre Elie -, mon grand-père, capitaine de l’Emilie Galline, est décédé le 15 avril 1917 à Taltal: il a également fallu une longue procédure pour que l’Etat accepte, après un arrêt de Conseil d’Etat (en 1920) , de payer une pension à sa veuve".

Jean-Pierre Elie est médecin rhumatologue en retraite depuis 2013 et il est passionné de généalogie depuis 1996; il a fait de longues recherches sur sa famille et celle de son épouse, et s’intéresse aux grand voiliers depuis 2000, démarrage de l’enquête sur le décès de son grand-père; il fait partie de l’association du Cap Horn au Long Cours  qui s’occupe du site des cap-horniers français. Dans quelque temps, il fera une rubrique sur ses recherches au Chili dans la revue de l’association.





Contacts:


LAUR'ART

Association culturelle du Mené
22230 Laurenan


Contact pour réserver et plus d'infos: 

Présidente:

Monique Leclerc 02 96 56 61 10

Vice-présidente:
Marie-Thérèse Goubin 02 96 66 23 28 






©José María Gil Puchol Productions 2016
Photographe à Loudéac 22600 France


Soirée présentée par Elie Geffray: Comment se faire une opinion sur les problèmes actuels?










Soirée débat avec Elie Geffray le jeudi 3 mars 2016.

   Devant une belle assemblée d’une centaine de personnes Elie Geffray est venu nous parler de l’information et de la façon de se former une opinion sérieuse et réfléchie sur les nombreux et complexes sujets de l’actualité.

1       1.- Abondance de l’offre en matière d’information générale.

   La presse papier a été créée dans les années 1790, à la fin di 16e siécle par Théophraste Renaudot, sous forme de Gazette. L’objectif était de faire connaître au public de toutes les catégories sociales, y compris les plus pauvres, « ce qui fait du bruit  sur les choses qui adviennent ». Sur ce thème le conférencier nous a donné les chiffres des tirages actuels  des grands journaux papier et de leur diffusion nationale : tirage / Le parisien aujourd’hui en France : 400 000 exemplaires; Le figaro 317 000, Le Monde 275 000, Les échos 123 000 ; Libération 101 000 ; La Croix  94 000, le seul en augmentation ;  jusqu’à L’humanité 40000 ex. ; la plupart de ces journaux sont en perte de vitesse en version papier.





   Le choix d’E. Geffray pour son information se porte sur un tiercé : La Croix, Le Monde (en particulier Le Monde des livres, le vendredi) et Libération (par « romantisme sartrien »). La lecture des grands quotidien nationaux permet d’avoir une information large et contradictoire ; c’est exigeant et couteux, mais il nous recommande de « fréquenter une fois par semaine un quotidien national pour prendre de la hauteur ».

   -La presse régionale a un fort tirage, (760 000 exemplaires pour Ouest-France), elle compte quelques bonnes plumes et permet aussi à travers le « Point de vue » en fin de journal (OF) de connaître des opinions variées sur un problème particulier (voir la chronique du 23/02 : «  L’Islam est-il compatible avec la république ?»). Il est intéressant de croiser la presse régionale et nationale pour se constituer des petits dossiers sur tel ou tel sujet.




   -La presse locale ou de proximité a toute sa place ; par exemple l’Hebdomadaire d’Armor (indépendant) a une diffusion à cheval sur 3 départements, et cette presse par les infos locales, développe le sentiment d’appartenance à un groupe, à un territoire, à travers la vie des associations et des communes. Il est souhaitable que cette place hiérarchise plus les informations : faut-il donner la même place à une conférence de l’UTL ou à un tournoi de belotte ? La presse locale permet une ouverture aux idées nouvelles, un enrichissement et doit nous « tirer vers le haut ».

   -Les radios nous permettent également des nous informer, mais elles ne prennent pas toujours le temps d’approfondir les sujets, ce qui est pourtant nécessaire.






   -Les télévisions nous informent essentiellement à travers les « journaux télévisés » ; mais les objectifs ne sont pas tous les mêmes : pour France2 : informer/ instruire/ distraire ; pour TF1 : l’audience/ l’audience et encore l’audience. Il reste des débats de qualité, par exemple « C’est dans l’air » sur la 5.

   -Internet : « un média qui est bien pratique mais qui pose beaucoup de problèmes » (Alain Rémond) ; comment consulter internet en faisant des choix et utiliser cet outil sans perdre le lien social ? Cette technique de communication doit être régulée et soumise à la loi. Quant aux réseaux sociaux, les échanges y sont le plus souvent d’une grande pauvreté.




   2- Comment se repérer face à une telle variété ?
 
   Un conseil : prendre du temps et se repérer dans un média de référence : approfondir un sujet, croiser les opinions, ne pas hésiter à lire de temps en temps la presse satirique, « c’est assez sain » ! Et en lisant les grands hebdos, se méfier de la « people-isation » des sujets traités et de l’appauvrissement qui en découle. L’important est de prendre conscience de notre appartenance à une communauté : l’opinion publique.




3       3.- Ce qui pollue les médias.

   Il faut se reporter à l’ouvrage de Guy Debords dans les années 70, « La société du spectacle », pour comprendre à quel point l’information devient une marchandise, et se développe (parfois) à travers le culte de la vitesse, de l’émotion et de l’info superficielle : il faut avant tout « faire le buzz », au détriment du temps d’approfondissement. Certains jeunes journalistes manquent cruellement de culture ; ils centrent leurs interview sur l’attente d’une réponse déjà prévue, ou par exemple, sur un schéma du « folklore provincial ». Le résultat est pauvre et superficiel.





4      4.- La question de la nationalité.

  A cause de la crise actuelle, on parle tous les jours de nation et de nationalité, il faut tenter de comprendre de quoi on parle.  Elie Geffray fait alors référence à Ernest Renan qui a donné sa conception de la nationalité en 1882 à la Sorbonne : ce qui fait une nation ce n’est pas la race ; la notion de « race blanche chrétienne » ne correspond à rien. La France a une identité, faite du mélange des origines, et des religions, même si elle a des racines chrétiennes. Il existe aussi une communauté d’intérêts économiques, comme à travers la création de l’Europe, mais ce n’est pas seulement ça qui fait une identité. La chose la plus importante, c’est le partage des valeurs communes, des valeurs liées à des évènements du passé ; mais aussi à des éléments du présent. L’identité se construit par le choix que chacun fait tous les jours de participer à cette communauté de valeurs. Dans l’avenir, la nation sera dépassée par les « Etats-unis d’Europe » ; cela va au-delà d’un simple marché économique. Aujourd’hui, le politique n’assume pas en Europe cette connaissance de nos valeurs.








   Au cours du débat est abordée la question des migrants : il faut se demander quels sont leurs souhaits : une vie meilleure. Elie Geffray propose d’établir un accueil avec un temps de probation, pour leur permettre de connaître et d’intégrer nos valeurs. Il ne faut pas confondre « nationalisme » et « patriotisme » ; le nationalisme est une attitude de fermeture, et a toujours entraîné des guerres, tandis que le patriotisme correspond à une attitude d’ouverture et de solidarité.




   Une autre question porte sur la qualité des chaînes d’info continue : c’est la course à l’info superficielle, à la curiosité malsaine ; il n’y a pas d’approfondissement sérieux ni de temps de recul nécessaire. Certains sondages (Europe1) posent uniquement la question : « êtes-vous pour ou contre tel sujet … » ; cela n’a aucun intérêt, car le ressenti n’est pas un jugement construit.






   Enfin est posée la question de la place de l’argent dans les médias, avec pour exemple la présence de V. Bolloré sur Canal plus et la perte d’l’esprit Canal. Pour Elie Geffray, idéalement, l’information devrait être payée par nos impôts.


   La soirée s’est terminée par l’appel d’Elie Geffray à écouter la prochaine conférence donnée par un de ses amis, Georges Lefeuvre, anthropologue et diplomate, sur la question Afghane, et la naissance du terrorisme dans le territoire Afghanistan-Pakistan. (jeudi 24 mars).



LAUR'ART

Association culturelle du Mené
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Présidente:

Monique Leclerc 02 96 56 61 10

Vice-présidente:
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©José María Gil Puchol Productions 2016
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