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Jacques Caplat, ingénieur agronome.
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Laur’art : une soirée sur l’avenir de l’agriculture.
« L’agriculture biologique peut-elle nourrir la planète ? »
Jeudi 21 octobre à 20h30 salle des fêtes de Merdrignac, animée par Jacques Caplat.
Jacques Caplat est ingénieur agronome. Son parcours est original : fils d’un éleveur ovin, et maraîcher de Corrèze, Gérard Caplat, il a été technicien de terrain, conseiller d’une chambre d’agriculture pendant plusieurs années ; puis chargé de l’accompagnement d’agriculteurs en conversion. Il a aussi travaillé à diverses expériences agricoles dans d’autres pays du sud, en particulier au Bénin. Ses principaux domaines d’expertises sont les semences, et la transition vers l’agriculture biologique. Il est également diplômé en géographie, et auteur de plusieurs livres aux éditions Actes Sud : « L’agriculture biologique pour nourrir la planète » 2012 et « Changeons d’agriculture » 2014.
Jacques Caplat interviendra le jeudi 21 octobre dans le cadre des soirées-débat de l’association Laur’art à la salle des fêtes de Merdrignac (la salle des fêtes de Laurenan étant en travaux) . Après une conférence d’une heure présentant ses travaux et recherche il répondra pendant une deuxième heure à toutes les questions sur les rapports entre agriculture conventionnelle et agriculture biologique, également au niveau planétaire.
Jeudi 21 octobre à 20h30 ; ouverture des portes à 20h.
Entrée : 5 € (prix unique, l’association n’ayant pas pu vendre de cartes d’adhésion en 2021)
Pour les rencontres en intérieur, masque, gestes barrière et passe sanitaire seront demandés à l'entrée selon les directives en vigueur. Nous espérons vous retrouver nombreux lors de ces manifestations.
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Quelques images de la conférence et le compte rendu de la séance rédigé par Dominique TARDIVEL.
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Monique LECLERC, présidente de Laur'art et Jacques CAPLAT.
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Jacques
Caplat : un autre regard sur l’agriculture.
Après une éclipse d’un an due à la
pandémie, l’association culturelle « Laur’Art » organisait une
nouvelle soirée-discussion ce 21 octobre à la salle des fêtes de Merdrignac.
Une cinquantaine de personnes, de diverses générations, y
était présente.
La conférence était assurée par Jacques Caplat, écrivain,
ingénieur agronome, fils d’éleveur ovin. Spécialisé dans le domaine des semences
paysannes, il a une expérience fort vaste qui passe par le Bénin et par la
coordination de la fédération nationale de l’agriculture « bio. »
Jacques Caplat a articulé son intervention sur le thème « L’agriculture bio peut-elle nourrir la
planète ? » une question à laquelle l’organisation des Nations unies
pour l’alimentation avait répondu non « suite à des pressions »
mais à laquelle le conférencier répond « oui. »
Le conférencier, qui a beaucoup travaillé le sujet,
déclare : « Notre agriculture est basée sur un mode de production
hérité de la Grèce antique à savoir une seule production par parcelle. »
Il pointe aussi des erreurs : « On a supprimé des haies sous prétexte
que les plantes ne poussaient pas à proximité ; si cela est exact, en
revanche, au centre du champ pourvu d’une haie, on a un meilleur rendement. Par
ailleurs, les engrais minéraux solubles, non liés à l’humus, créent la
fragilité des plantes. De la même façon, la sur médication des animaux les
fragilise. » Il indique également : « Le maïs est toujours
approvisionné en eau alors que cette plante peut s’adapter au stress hydrique.
Ainsi, dans le Périgord, on cultive du maïs qui résiste à la sécheresse. »
On le voit, des solutions existent mais « opter pour
l’agriculture biologique c’est changer complètement le système. » Et des résistances existent notamment au niveau
d’un syndicat très-puissant dans le monde agricole.
Cependant, le constat est sans appel : « La
responsabilité de l’agriculture est énorme dans la chute de la biodiversité
notamment par l’utilisation des pesticides, l’augmentation de l’effet de serre
est dû, notamment, à la destruction des forêts. »
Le conférencier admet aussi que « les agriculteurs sont
eux-mêmes victimes de cette agriculture conventionnelle mise en place par des
agronomes sincères. Dans les années 60, Edgar Pisani, ministre de
l’agriculture, croyait faire pour le mieux en accompagnant la mise en place de
ce système productiviste basé sur le rendement. Toutefois, par la suite, il a
admis s’être trompé. »
Jacques Caplat a conclu ses propos en déclarant qu’il fallait
revoir le modèle conventionnel pour mettre en place « une agriculture qui
répare la planète. »
Durant la partie discussion, Claude Dudoué, agriculteur
retraité a souligné que « pour mettre en place une agriculture bio, il va
falloir trouver des bras. » Un autre agriculteur retraité a déclaré :
« Le levier à actionner, c’est la PAC (la politique agricole commune) car
celle-ci octroie des aides à une minorité d’agriculteurs celles-ci étant plus
conséquentes quand on exploite un grand nombre d’hectares. » Valérie Poilâne-Tabart, conseillère régionale,
a déclaré : « Dans les prochaines années, ce sont la moitié des
agriculteurs qui vont va partir à la retraite notamment en Bretagne. On
s’attend donc à un fort renouvellement », ajoutant : « Ce qu’il
faut, c’est être maître de ses choix. »
Le prochain
rendez-vous de l’association est prévu le mardi 10 novembre, à 20h30, à la
médiathèque de Laurenan dans le cadre du mois du film documentaire. Les
participants retrouveront, sensiblement,
le même thème à savoir l’agriculture raisonnée avec la projection de
« La terre du milieu. »
LAUR'ART
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monique.leclerc@wanadoo.fr : 02 97 57 37 93 - 06 86 69 57 35
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"La Vénus de Quinipily"
Paru le 26 mars 2020
"La tranchée des bagnards"
Paru le 4 novembre 2016
"L'Abbaye de Beauport"
Une abbaye maritime bretonne.
Paru le 11 janvier 2016
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