jeudi 25 janvier 2018

Le malaise de l'adolescence.


Louis Bocquenet, psychologue




Jeudi 15 février: conférence de 


Louis Bocquenet


psychologue, sur le thème: "Le malaise des adolescents: comment les adultes peuvent les comprendre et les aider à franchir cette étape dans la construction de leur personnalité? Comment comprendre les phénomènes de radicalisation."

Salle des fêtes de Laurenan à 20h30.
Adhérents 4€, non adhérents 6€.
Ouverture des portes à 20h.


Voici quelques images et un compte rendu de la participation de M Bocquenet










Laur’Art : Les dérives de l’adolescence.



            Au cours de la conférence organisée ce jeudi 15 février à la salle des fêtes de Laurenan, deux « maîtres-mots » sont apparus : « confusion » et « rites. »



         






  En effet, ceux-ci ont été largement relayés par le public à l’issue de la soirée, le conférencier , Louis Bocquenet, psychologue à Saint-Brieuc,  ayant pris la peine d’interroger, tour à tour, les personnes présentes. 

 
                     




          


 
  
           








« Tout d’abord, a souligné l’intervenant, il est impossible de déterminer l’âge de début et l’âge de fin de l’adolescence, les avis divergeant sur ce point. C’est donc vraiment l’âge de la confusion. »






























































« De plus, à quinze ans, on est hospitalisé dans un service pédiatrique alors que, dès l’âge de  13 ans, on peut être déclaré pénalement responsable et aller en prison, sans compter, aujourd’hui, le débat sur l’âge du consentement sexuel. »
















Louis Bocquenet a aussi évoqué la disparition des rituels de la culture laïque ou religieuse. (La communion solennelle.) En ces occasions, on transmettait quelque chose : un couteau, une montre… 


















Dans des tribus primitives, existait une mise à l’écart  d’une journée où les jeunes devaient trouver leur propre nourriture. « En conséquence, les adolescents d’aujourd’hui doivent consacrer beaucoup d’énergie pour créer leurs propres rituels. » (souvent liés à la prise de risque.) De là, découlent, par exemple, les piercings, les scarifications.













Le conférencier  a poursuivi : « Autrefois, les rituels avaient cette part de risque, aujourd’hui, on ne permet plus aux enfants d’accompagner cette part de risque. Résultat : c’est au Québec, pays le plus prospère qui soit qu’on dénombre le plus fort taux de suicides d’adolescents : en effet, on ne leur avait pas donné cette part de risque. »








A l’issue de l’exposé, plusieurs personnes de la salle sont intervenues pour apporter leurs témoignages ou leurs questionnements.            






































  Au cours de la discussion, Louis Bocquenet a aussi indiqué : « On croit, aujourd’hui, que bien aimer son enfant c’est le séduire, c’est une catastrophe. En effet, l’enfant a besoin d’être sécurisé notamment par un « non » ferme. Ce qui est essentiel, c’est le respect. »

Compte rendu: Dominique Tardivel.




Les membres de Laur'art de gauche à droite:

Dominique Tardivel, Marie-Thérèse Goubin, vice présidente, Monique Leclerc, présidente, Christiane Berthélot, Monick Martin, Sonia Rault, Louis Bocquenet (participant de la soirée conférence) et José María Gil Puchol.



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"La tranchée des bagnards" 

Paru le 4 novembre 2016 


"L'Abbaye de Beauport"

Une abbaye maritime bretonne.

Paru le 11 janvier 2016


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lundi 15 janvier 2018

Géopolitique: l'Afghanistan, une guerre sans fin?





Georges Lefeuvre.


Ancien diplomate et conseiller auprès de l'Union Européenne.




LAUR’ART



Conférence de Georges LEFEUVRE : 

Jeudi 1er février 2018 à Laurenan 20h30



Géopolitique au Moyen-Orient : 

Afghanistan : une guerre sans fin ? Quels enjeux et quels rapports de force dans la région après les défaites de Daesh ?



            Georges Lefeuvre n'est pas un inconnu du public de Laur'art: déjà en 2016 il a fait forte impression lors de sa première conférence sur les rapports de force en Afghanistan et dans toute la région du Moyen-Orient. 

Anthropologue de formation, il a longtemps vécu dans ce pays qu'il connaît bien, et dont il parle la langue (le pashtoun), et il est actuellement chercheur associé à l'IRIS et conseiller politique auprès de l'Union européenne. 

De retour d'un de ses nombreux voyages dans la région il nous présentera à l'aide de cartes et de références à l'histoire les enjeux actuels et l'évolution de la situation sur le terrain. 

Cette situation est très dégradée si l'on juge par le nombre d'attentats perpétrés dans le pays en 2017, le fort contingent de soldats présents au titre de la coalition, (près de 22 000, autant qu'en 2004) et le nombre d'attaques de l'aviation américaine :

 389 rien qu'en juin 2017.(1) 

Les forces en présence sont l'armée afghane, soutenue par l'Otan et la coalition de 38 autres pays, les Talibans, mais aussi Daesh et Al Quaeda, dans un conflit d'une grande complexité, dont les civils sont souvent les premières victimes.


            Quel avenir pour ce pays dont les riches ressources du sous-sol attirent de nombreux pays (Russie, Chine, Inde, Pakistan...) et où la diplomatie peine à résoudre des conflits qui depuis plus de trois siècles en font « le champ de bataille des empires  puis de l'affrontement des deux blocs de la guerre froide » ?(1)


Au delà de l'Afghanistan Georges Lefeuvre nous parlera du conflit syrien et de l'avenir de toute la région, et répondra aux questions que chacun se pose sur une situation qui nous concerne par les enjeux migratoires et économiques du conflit.





Jeudi 1er février à 20h30 salle des fêtes de Laurenan ;


Entrée : adhérents : 4€ / non adhérents : 5€

Ouverture des portes à 20h.


Quelques images et un résumé de l'intervention de Georges Lefeuvre:





Une paix possible ? 

Georges Lefeuvre propose une solution pour l’Afghanistan.


Diplomate, anthropologue, conseiller pour l’Union européenne Georges Lefeuvre était déjà intervenu à Laurenan en 2016. 










Ce jeudi premier février, 70 personnes étaient présentes à la salle des fêtes avec parmi elles, beaucoup  étaient déjà là lors de la première conférence du diplomate.



Depuis, l’Afghanistan n’a guère quitté la Une de l’actualité tragique, des attentats ayant eu lieu juste avant la conférence notamment à « L’Hôtel Continental. »  Georges Lefeuvre a indiqué : « C’est la technique nouvelle des combattants : un attentat qui est, en réalité, une diversion. »






























Le conférencier a poursuivi : 

« La guerre a débuté  en Afghanistan en 1978. On nous a dit qu’il n’y avait pas de solution militaire mais une solution politique mais, aujourd’hui encore, celle-ci ne se dessine pas bien. En effet, le pays, qui, au Nord, recèle d’importantes réserves en hydrocarbures se trouve à un emplacement stratégique qui fait que l’Iran, l’Arabie Saoudite, la Russie, les Etats-Unis…  se trouvent impliqués dans son devenir. 















De plus, on a une zone stratégique qui se trouve à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan, c’est là que Ben Laden a créé Al-Qaïda et aujourd’hui, Daesh y est présente. Et cette frontière est, par essence, fragile. En fait, l’histoire de cette région explique, en grande partie, le chaos actuel. Jusqu’à la fin de la première guerre mondiale, l’Afghanistan était aux trois grands empires dont l’Empire britannique qui comprenait les Indes.









Et contrairement à l’État-nation, l’Empire n’a pas de frontière, il vise à s’étendre. Mais l’Afghanistan a une histoire singulière. En effet, les Pachtouns s’étant révoltés, ceux-ci ont créé un État moderne, dès sa conception et ce, en 1647. Un élément révélateur : le nom de ce pays contient le suffixe « stan » un élément d’origine indo-européenne que l’on retrouve sous d’autres formes, par exemple « état » en Français. Ce suffixe « stan » signifie la stabilité et était une première reprise ensuite dans d’autres pays de l’Ex-U.R.S.S. tel l’Ouzbékistan. » 












On va aussi retrouver ce suffixe « stan » dans la création d’un nouvel État en 1947 : la Pakistan (ou « pays des purs »). Mais celui-ci a vu le jour au moment de la disparition de l’Empire britannique et surtout, il naît de la partition de l’Inde, les Musulmans se trouvant regroupés dans le nouveau pays. « Ainsi, poursuit le conférencier, on a accrédité l’idée qu’un État pouvait être fondé sur une religion, en l’occurrence l’Islam. Ainsi, une nation musulmane pourrait aller du Maroc à l’Indonésie. Une telle idée est source de guerre de religion. »











Par ailleurs, les sources de tension sont très nombreuses : ainsi, tous les Talibans sont Pachtouns mais la plus grande partie de leur pays se trouve désormais au Pakistan. Ben Laden, qui s’était installé en Afghanistan mais à la frontière avec le Pakistan (« une zone fragile », donc) avait su récupérer le nationalisme pachtoun.


Face à cette situation très complexe qui apparaît inextricable mais qui s’explique largement par l’Histoire (dislocation de trois grands empires, décolonisation), Georges Lefeuvre déplore que « L’Europe n’ait pas de politique extérieure commune. »














 
Le conférencier préconise que les deux États (Afghanistan, Pakistan) acceptent de parler de la « Ligne Durand » (établie en 1893, elle divise artificiellement les tribus pachtounes qui partagent pourtant la même langue). Pour l’Afghanistan, cette frontière n’est pas reconnue, pour le Pakistan, elle est intangible. Georges Lefeuvre souhaite donc « un nouveau traité »  (même s’il y en a déjà eu 5) et ce, « afin de créer les conditions de la paix. » 

Compte rendu: Dominique Tardivel.


           
 




(1) : références à l'article de G. Lefeuvre dans la revue « Diplomatie magazine ».



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"La tranchée des bagnards" 

Paru le 4 novembre 2016 


"L'Abbaye de Beauport"

Une abbaye maritime bretonne.

Paru le 11 janvier 2016


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