vendredi 21 avril 2017

Sortie à Glomel.




La tranchée des bagnards à Glomel. 
PHOTO: ©José María Gil Puchol. Interdit son utilisation sans autorisation de l'auteur.






L'Association Laur'art vous propose une 


Sortie dimanche 2 juillet 2017




La fontaine du camp.

Photo ©Dominique Tardivel
Interdit son utilisation sans autorisation de l'auteur.

Pour les condamnés et les gendarmes, il n'était pas aisé d'accéder à la fontaine. Pourtant, l'eau était indispensable à la vie de tous les jours.


Compte-rendu par Dominique Tardivel.



Laur’Art : Cap à l’ouest !


            Près de 30  personnes ont  participé  à la sortie annuelle de Laur’Art, ce qui est mieux que les années précédentes puisque, cette fois-ci, un car avait été affrété.


            Les participants venaient, bien sûr, de Laurenan mais aussi de bien d’autres communes. 


            A la diversité géographique s’ajoutait la diversité d’ « ancienneté » par rapport à l’association : à côté des adhérents récents, on a vu revenir des membres qui s’étaient quelque peu éloignés et qui, à cette occasion, effectuaient leur « grand retour. »


            Quant à la direction empruntée, il s’agissait de l’ouest, du pays breton proche, avec, à la clé, une étape à Glomel puis une deuxième sur la commune de Le Faouët.


            La première halte a donc eu lieu aux bords du « Canal de Nantes à Brest », au « pays des écluses rapprochées ». 


            Là, les participants ont rencontré Jean Kergrist, célèbre clown et conteur, lequel a travaillé sur « La Tranchée des bagnards » de même que José-Maria Gil Puchol, membre du conseil d’administration de « Laur’Art. »


            En fait, les « bagnards » en question n’étaient pas des « droits communs » mais des condamnés militaires pour leur « forte tête », leur désertion ou, tout simplement, leur retard.

            Ainsi, de 1823 à 1832, les bagnards ont-ils creusé cette tranchée laquelle a permis de relier les bassins versants de l’Aulne et du Blavet.

Jean Kergrist et sa maquette du camp.
Photo©José María Gil Puchol.  
Interdit son utilisation sans autorisation de l'auteur.


            S’appuyant sur une maquette, Jean Kergrist a présenté ce camp dont il ne reste guère de vestiges. Il est vrai que celui-ci était construit en terre, le toit étant coiffé de chaume.


            Toutefois, celui-ci pouvait accueillir jusqu’à  » 400 condamnés tandis que 50 gendarmes assuraient la surveillance.


            Jean Kergrist a toutefois montré une pierre mise à jour par un cultivateur et qui était, vraisemblablement, un élément de la cuisine.


            Il a également conduit les visiteurs à la fontaine qui permettait de ravitailler le camp.


            Le car a ensuite conduit ses passagers à « l’auberge de la Sainte-Barbe », l’ancien pavillon de chasse  où a eu lieu le  pique-nique. 

Notre visite à la chapelle Sainte Barbe au Faouët.


            Ensuite, les visiteurs ont pu découvrir l’ensemble du site : l’oratoire Saint- Michel, le campanile avec se cloche des pèlerins et, bien sûr, la Chapelle Sainte-Barbe, laquelle est classée au titre des monuments historiques depuis…1906.

Accès à la chapelle Sainte Barbe, en bas à gauche.


On accède à cette chapelle étroite, parce que taillée à flanc de falaise, par un monumental escalier lequel date de 1700.

Vitrail de la chapelle Sainte Barbe au Faouët.


A l’intérieur,  se trouvent quatre vitraux remarquables datant du premier quart du XVIème siècle, ce qui correspond à la dernière étape de la construction de la chapelle.


Jubé de la chapelle Saint-Fiâcre.
Photo©José María Gil Puchol.  
Interdit son utilisation sans autorisation de l'auteur.


Un autre édifice qui, assurément vaut le détour,  était au programme : la chapelle Saint-Fiacre située également au Faouët.


Son clocher-pignon, flanqué de deux tourelles, ne passe pas inaperçu. Mais l’intérieur contient des éléments vraiment remarquables : une statue de Saint-Fiacre dans une niche « Renaissance », une statue de la Vierge et, surtout, un retable en pierre (alors que d’ordinaire il est en bois) représentant le martyre de Saint-Sébastien, mais surtout un jubé en bois polychrome datant de la construction de la chapelle, le jubé étant une tribune séparant le chœur de la nef, c’est-à-dire, l’endroit où se trouvent les fidèles « ordinaires. »


Côté chœur, les sculptures représentent, de façon saisissante les sept péchés capitaux. 


Cette journée, initiée par Monique Leclerc, présidente de l’Association, a été vivement appréciée et figurera, sans nul doute, parmi « les riches heures de Laur’Art. »


Quant au prochain rendez-vous, il est prévu le jeudi 28 septembre : il s’agira d’une conférence animée par Jérôme Lucas et portant sur l’arrivée de « La fée électricité » dans nos campagnes.



Contactez le membres du bureau :


Présidente Monique Leclerc : monique.leclerc@wanadoo.fr: 02 96 56 61 10

 
Marie-Thérèse Goubin : 02 96 66 23 28 ; 


Ghislaine Goubin : 02 96 25 66 75


Sonia Rault : 02 96 25 69 98  


Ou par mail :






LAUR'ART

Association culturelle du Mené
22230 Laurenan



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Photographe à Loudéac 22600. 


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Consultez mes récits sur Edilivre.com :


"La tranchée des bagnards" 

Paru le 4 novembre 2016 


"L'Abbaye de Beauport"

Une abbaye maritime bretonne.

Paru le 11 janvier 2016


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